À QUEL POINT ÇA PREND DE L’EAU POUR PRODUIRE DU BŒUF AU QUÉBEC?
Pour produire du bœuf, il faut de l’eau. Pas mal d’eau. C’est un fait. Heureusement, la majorité de cette eau nous est naturellement fournie! Effectivement, 94 % de l’eau nécessaire à la production de bœuf provient… de la pluie! Cette eau est rendue disponible pour les prairies dans lesquelles les bovins vivent et se nourrissent ainsi que pour les champs dans lesquels on produit des grains pour compléter leur alimentation au besoin. Elle y tomberait, qu’on y produise du bœuf ou pas!
Dans les 6 % restants, 3 % sont utilisés pour le traitement des eaux usées et il reste 3 % « d’eau du robinet », principalement utilisée pour l’abreuvement des animaux et le nettoyage des usines de transformation de la viande. Quand on parle ici « d’eau du robinet », il s’agit de l’eau qui est puisée d’une manière ou d’une autre (ex. aqueduc, puits, source naturelle, etc.). Selon la norme internationale, c’est uniquement cette eau que l’on doit considérer lorsqu’on souhaite analyser la consommation d’eau nécessaire à la production d’un aliment.
Au Québec, environ 432,7 litres d’eau « du robinet » que l’on nomme « eau bleue » sont nécessaires pour produire un kilogramme de bœuf prêt à la consommation. Aux États-Unis, c’est grandement supérieur. C’est entre 1 214 et 1 748 litres par kilogramme… vif! C’est à dire, encore loin de l’assiette! Dans tous les cas, ça peut sembler énorme, mais si on compare avec la production d’amandes, il faut 3 158 litres d’eau, majoritairement bleue, pour en produire 1 seul kilogramme ! La viande de bœuf, en tant que protéine, est donc largement plus performante en ce qui a trait à sa consommation d’eau.
Faits intéressants
Au Québec, la pluie et la neige suffisent pour produire la nourriture des bovins de boucherie. Pour une grande partie de leur vie, ces animaux sont élevés au pâturage, c’est-à-dire directement dans des champs de foin qu’on appelle des pâturages.
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